En haut comme en bas

Parfois j’en ai le souffle coupé. Parfois mon esprit occupé s’embrume et ma vison se trouble. Les sens à l’arrêt, les nerfs déconnectés, ce qui me guide alors est impalpable. Un pas, un pas, un pas puis une foulée, une autre, une virée subite qui tourne au piétinement. Sans faire un geste j’ai parcouru l’immensité pour l’atteindre, elle. Si tu ne regardes pas, tu la verras aussi. Sublime diront certains, hideusement belle, la roue qui tourne au firmament projette sa figure ici-bas.

Vitor Vapooru

24/02/2023