Plexiglas

PLEXIGLAS

Popoli, 2015 - Le paysage ressemble à nos nouveaux environnements modernes: sanitaires et confinés. Séparé du monde, 8 kilomètres de plexiglas forme l’écran de ma sécurité. Ici, toute réciprocité est déformée. Par besoin d’exister à la première personne, chacun est seul. Voilà le pourquoi des murs.

PLEXIGLAS photographie de Bruno D'ALIMONTE

LES CO-ÉCRITURES

Pour Contribuer au Sépia Imaginarium

*Le texte proposé devra être bref, énigmatique et personnel. Retenu, il pourra ensuite être exploité dans le Sepia Imaginarium en vous citant.

 

facultatif
Max 1000 caractères.
  • Faire le mur

    Sans porte, sans fenêtre, frontière verticale
    Véritable suplice de Tantale
    À peine translucide, il ne laisse que deviner
    la nature que l’on aimerait savourer
    Derrière, les nantis se croient inaccessibles
    Mais faire le mur n’est pas si terrible…

    12 octobre 2024

  • Plexiglas

     

    Devant la paroi de plexiglas,
    Je rêve d’un paysage idéal,
    Mais la réalité est en impasse,
    Et mon esprit s’égare dans le brouillard.
    Les contours flous, les couleurs ternes,
    Je devine seulement l’horizon,
    Et mon espoir vacille en interne,
    De voir un jour la vraie vision.
    La barrière me sépare du monde,
    Mais je sais qu’elle n’est qu’éphémère,
    Car la beauté n’est pas une seconde,
    Elle est toujours là, quelque part.
    Ainsi, je contemple le mystère,
    Et j’attends patiemment le jour,
    Où la paroi de plexiglas se défera,
    Et où je pourrai enfin contempler l’amour.

    Chat GPT

    12 mars 2023

  • Tôle-plastique-béton

    Quelqu’un a lancé des traits noirs et le ciel est divisé.
    On a pointé du doigt et décidé de séparer.
    Elle s’étirera en vertèbres métalliques pour signifier ceci : là-bas n’est pas ici.
    Quelqu’un a tracé la liberté dans un rectangle emprisonné.
    Et moi, je tends les bras, je tends les bras.

    12 mars 2023

  • Plexiglas

    Plexiglas color by Bruno D'ALIMONTE

    10 mars 2023

  • L’esquive

    Ils n’étaient pas très malins. Comme ces oiseaux qui s’assomment contre les vitres des fenêtres fermées, ou les papillons de nuit qui se brûlent en s’approchant trop des lampes allumées.
    Ils n’avaient pas compris.
    Ils se cognaient encore et toujours aux paroi de verre qui les séparaient d’une autre réalité.
    Comme des grosses mouches saoules de chaleur les soirs d’été, ils bourdonnaient dans un affolement épuisé.
    Ils finissaient vaincus, éteints au pied du mur, figés dans une vaine attente qu’aucune esquive ne venait sauver.
    C’était pourtant si beau, de l’autre côté.

    9 mars 2023