Excelsior

EXCELSIOR

2011, La Panne - Du haut de ma villégiature, je savourais les paysages dramatiques car le monde se reconstruit en permanence. Je porte le nom des plus grands palaces et le latin est loin derrière. Quelques pigeons aristocrates squattent et jouissent de la vue. Dans l’urgence, je ferme les rideaux pendant que de l’autre côté en face, un photographe se moque de moi. Les jeunes ne respectent plus rien! Du haut de ma villégiature, je savoure le paysage dramatique. Le monde s’écroule en permanence. Une coupe de Franciacorta à la main, je savoure ma chance d’être au-dessus. La devise de Stan Lee, m’accompagne alors que les grands palaces sont bien derrière.

EXCELSIOR photographie de Bruno D'ALIMONTE

LES CO-ÉCRITURES

Pour Contribuer au Sépia Imaginarium

*Le texte proposé devra être bref, énigmatique et personnel. Retenu, il pourra ensuite être exploité dans le Sepia Imaginarium en vous citant.

 

facultatif
Max 1000 caractères.
  • un garçon méchant

    1 avril 2023

  • me semble t il

    17 mars 2023

  • Le prix

    Selon eux, le concours, tu l’as gagné grâce à leurs textes qui ont mis tes photos en valeur.
    Mais tu as préféré garder tout le fric pour toi. Et depuis que tu as touché ce million de dollars, tu te pavanes dans des palaces pour ta grande tournée internationale.
    Alors ils se sont cotisés pour acheter mes services. J’ai ta photo tirée d’un selfie avec une participante lors de la première expo.
    Ils m’ont rencardé sur ta présence à Buenos Aires. Je connais l’étage, je sais que tu y es avec ta femme. Je sais également que tu fumes et que tu as une maîtresse. Dans moins de trente minutes, tu vas sortir sur le balcon pour lui téléphoner ou pour t’en griller une. Je suis en face, tu seras bientôt dans ma ligne de mire.
    Ils ont dit qu’ils enverraient des fleurs à ta veuve.

    16 mars 2023

  • excelsior sous la neige

    28 février 2023

  • Enclave

    C’est une muraille qui n’a ni commencement ni fin. Elle ne cherche pas à être belle. Elle n’a d’autre ambition que d’être une paroi cellulaire. Ce n’est pas une forteresse, non plus. Si tu le veux vraiment tu trouveras l’allée coiffée d’une arche qui te mènera au-dedans. Ou la ruelle aux angles tordus débouchant sur le square. Seulement, quand tu y seras, ne te retourne pas trop vite, tu pourrais y rester.

    27 février 2023

  • Question de légereté

    Question à une AI

    24 février 2023

  • Maison pour seniors

    Elle est là, devant moi, en dehors de la ville qui vit, se construit.
    L’EXCESIOR, maison pour seniors en périphérie.
    Nombreuses fenêtres fermées semblent raconter le vague à l’âme de l’intérieur.
    Derrière elle, chantiers, familles, employé, tramway, super marché sont en pleine activités
    Même le ciel est en train de pleurer.
    Pour seule distraction, quelques miettes sont jetées. Les pigeons viennent danser devant la salle à manger.
    La première fois ça fait peur. Avec le temps, oublies les murs délabrés, les odeurs acres des couloirs, les cris et bruits dérangeants.
    Les fenêtres sont fermées, c’est la sécurité…
    Dedans, rien ne se dit : peur des représailles. Ceux et celles qui le peuvent encore, filent droit.
    Dehors la façade, tordue…

    24 février 2023

  • Excelsior

    Autrefois, Excelsior était le joyau de la ville. Mais avec le temps, les gens ont commencé à le délaisser. Les locataires sont partis les uns après les autres, et les propriétaires ont arrêté de prendre soin de l’immeuble. Les fissures dans les murs se sont agrandies, les fenêtres ont été brisées et les escaliers sont devenus dangereux. Mais personne ne s’en souciait. Excelsior était devenu un lieu de déclin et de désespoir, un symbole de l’abandon de la ville. Et même lorsque les autorités ont finalement décidé de démolir l’immeuble, personne ne s’est plaint. Car pour eux, Excelsior n’était plus qu’un vestige du passé, un rappel cynique que tout ce qui brille un jour peut se faner et disparaître.

    Chat GPT

    23 février 2023

  • Chut(e)

    C’est le temps qu’il faut prendre, de peur de le perdre.
    Ce qui reste est à moi, quand tout bouge à donner le vertige. Je peux encore rêver les histoires d’une impermanence fragile, les couver de mes ailes furtives.
    Les façades trompeuses des villes cachent autant de possibles que leurs fenêtres aveugles, je me pose sans bruit sur leur rebord pour écouter leur souffle étouffé par le brouhaha assourdissant des rues vides.

    18 février 2023

  • exceslior

    14 février 2023